Veille Libre et communs en formation

(hors pub commerciales)

Partager une info pour la veille ?

Avec la souris prenez le bouton "Veille libre" et glissez le dans la barre des favoris.
Quand vous voulez partagez une adresse web : cliquez sur le bouton en favori et indiquez la date dans l'onglet qui vient de s'ouvrir
Veille libre
Aucun résultat

Innovation Pédagogique

Un article, sous licence CC by sa, repris du site de l'éveilleur, espace web de l'université de Sherbrooke une publication sous licence variable

Depuis 2019, l'Université de Sherbrooke est associée au mouvement l'éducation ouverte grâce à sa participation active au sein de la fabriqueREL. Il s'agit d'un projet interétablissement en enseignement supérieur qui a comme mission d'accompagner dans la création de ressources éducatives libres (REL) disciplinaires francophones de qualité. Encore cette année, il est possible pour les personnes enseignantes en enseignement supérieur de soumettre un projet de création ou d'adaptation de REL.

Pour être admissible, le projet doit s'inscrire dans l'une des deux catégories suivantes :

  • Catégorie 1 – Manuel (entre 10 000 $ et 15 000 $)
  • Catégorie 2 – Notes de cours (entre 5 000 $ et 10 000 $)

Accédez au guide et formulaires pour soumettre un projet. Date limite : lundi 11 mars 2024 à midi

L'UdeS et les REL : une ouverture naturelle depuis 2019

La communauté UdeS s'est, depuis le début, montrée interessée aux REL et très ouverte aux partages des ressources d'enseignement. Plusieurs projets de REL qui ont été produits par des personnes enseignantes en collaboration avec la fabriqueREL :

  • La démarche entrepreneuriale : Qui suis-je, Où vais-je, Comment y aller ?, Jean Bibeau, École de gestion, 2022-2023 (en cours de complétion), CC BY-NC.
  • Modélisation et analyse spatiale dans R. Philippe Apparicio, Département de géomatique appliquée, 2023 (en cours de complétion), CC BY.
  • Manuel d'autoformation en lien avec une approche culturelle de l'enseignement au primaire, Mélanie Champoux, Faculté d'éducation, 2023 (en cours de complétion), CC BY-SA.
  • Calcul multivariable :Une approche libre, Juan-Carlos Bustamante, Département de mathématiques, 2022, CC BY-NC-SA.
  • Être humain : Rencontre et accompagnement, Marjorie Désormeaux-Moreau, École de réadaptation, 2021, CC BY et CC BY-NC-SA (les balados).
  • Valoriser les données pour soutenir la réussite scolaire, Daniel Chamberland-Tremblay, École de Gestion, 2021, CC BY-NC-SA.
  • Banque ouverte d'activités d'analyse d'images de télédétection et de sorties terrain autoguidées, Amélie Fréchette, Département de géomatique appliquée, 2021, CC BY-NC.
  • Simulation de développement modulaire : jeu vidéo rétro, Marie-Flavie Auclair-Fortier, Département informatique, 2020, CC BY-NC.
  • Module de mise en forme sur les intégrales, Virginie Charette, Département de mathématiques, 2020, CC BY-SA.
  • Série de 13 manuels de physique, David Sénéchal, Claude Bourbonnais, André-Marie-Tremblay, Département de physique, 2020, CC BY-NC.

Sources :

fabriqueREL. (s.d.). https://fabriquerel.org/


Accéder à l'intégralité du contenu

[Extrait d'un post LinkedIn]

Grandes Ecoles : la politique des petits pas ne suffira pas !

💡 Depuis mars 2023, nous travaillons avec une équipe d'étudiants motivés à la création d'un master interdisciplinaire en "Politiques de l'urgence écologique". Un projet inédit en France, qui devait rassembler 8 écoles lyonnaises, des dizaines d'étudiants et enseignants, qui avait pour vocation de casser les murs entre les disciplines pour espérer faire bouger le monde de l'enseignement supérieur.

❌ Verdict : ce projet n'aboutira pas, nos écoles ayant préféré une option moins difficile à mettre en place, un DIU (pour Diplôme Inter-Universitaire, formation plus courte et dont le diplôme n'est pas reconnu par l'Etat). Or, les formations sur les transitions existent partout, mais sont très rarement accréditées et, souvent, n'adressent pas le problème de manière globale. La demande des étudiants, de plus en plus partagée, de masters adressant frontalement la question de l'urgence écologique, est motivée par la nécessité de former des décideurs et décideuses aux compétences reconnues, qui sauront impulser des dynamiques de changement dans tous les milieux professionnels dans lesquels ils seront amenés à travailler.

🗣 Aujourd'hui, nous lançons une bouteille à la mer, en publiant notre travail de ces 6 derniers mois pour que les écoles et universités puissent s'en saisir.
Maquette pédagogique, présentation des objectifs, budget, grille de compétences : tout est là. Ces documents ne sont pas parfaits, mais ils ont l'avantage d'exister.

🏛 Nos formations ne peuvent plus se permettre de rester aveugles et sourdes aux grandes transformations qui nous attendent. La "politique des petits pas", bien que compréhensible et légitime, nous amène droit dans le mur - à peine moins vite que l'inaction.
Aux étudiants, aux enseignants, à tous ceux qui souhaitent que l'enseignement supérieur bouge : contactez vos écoles et saisissez-vous de ce type d'initiative.

Comme cela est rappelé dans le document ci-dessous :

"Nous sommes étudiants au XXIe siècle. Notre génération est appelée à gérer un monde qui part à la dérive, et nous ne sommes pas formés à le faire."

Malgré tout, et en l'absence de réaction suffisante de la part de nos décideurs, nous devons continuer d'imaginer, d'impulser et de défendre la nécessité d'une bascule.


La proposition de Mastee interdisciplinaire sur l'urgence écologique

Pour le Collège des Hautes Études Lyon Science[s]

extrait du document en pièce jointe à l'article

Sur les objectifs pédagogiques

Ce master, généraliste et professionnalisant, doit permettre aux étudiants :

  • D'approfondir leurs connaissances dans les domaines les plus critiques à la compréhension de l'urgence écologique, de ses origines et de ses solutions ; intégrant des enseignements en sciences humaines et sociales, en sciences expérimentales, en sciences de l'ingénieur, en droit et en management, et permettant l'obtention d'une vision systémique globale ;
  • De se doter de compétences concrètes visant la mise en oeuvre de politiques de redirection écologique ambitieuses dans des milieux professionnels variés ;
  • De développer leur esprit d'initiative et la volonté d'être utile plus qu'important, afin de former une nouvelle génération de diplômés qui sauront prendre en main les défis du siècle.

Sur le contenu

Pour rappel : le Shift Project recommande au minimum 165 h d'enseignement théorique pour adresser correctement la seule problématique énergie-climat. Or cette formation a pour objectif d'aller plus loin, en étendant le champ des enseignements pour donner une vision systémique et pluridisciplinaire des enjeux de l'urgence écologique. La proposition de maquette pédagogique (voir annexe A1) additionne les heures de cours théoriques et pratiques, qui permettent aux étudiants d'appréhender l'aspect concret des transitions, et repose sur une base de 650 h de cours en 2 ans.

La 1ere année de master est pensée comme année d'études interdisciplinaire axée sur la compréhension des enjeux écologiques et l'analyse des constats alarmants dans tous les domaines de la société.

La 2e année s'axerait quant à elle sur une mise en mouvement des étudiants et l'utilisation des connaissances acquises en 1ere année pour développer la capacité à impulser le changement, via de nombreux cours-projets et des méthodes pédagogiques innovantes.

A noter qu'il nous semble essentiel, pour les étudiants du CHEL[s] qui n'auront pas eu l'opportunité d'entrer dans cette formation en M1, de permettre l'admission directe en M2, sous réserve d'avoir les prérequis nécessaires pour compenser l'absence de la première année de cours.

Sur l'aspect fonctionnel

S'agissant des locaux, il est proposé que les étudiants suivant ce master aient cours chaque semestre dans une école différente du CHEL[s]. Cela afin de préserver une certaine stabilité dans la mise en place des enseignements tout en permettant aux différentes écoles de mutualiser leurs équipements.

Certaines écoles ayant plus d'espace à mettre à disposition, le dialogue doit s'engager pour arriver au meilleur compromis.

S'agissant des cours, les enseignements proposés dans la maquette pédagogique sont des cours créés spécifiquement pour cette formation et nécessiteront donc certains enseignements dédiés.

L'organisation proposée du master est la suivante :

1. Tronc commun : cours magistraux interdisciplinaires évoluant autour de 4 grandes thématiques : Constats scientifiques / Economie / Politique / Société et culture.

2. Cas pratiques : cours opérationnels et professionnalisants, faisant appel à des intervenants extérieurs.

3. Projets transversaux (M2) : cours-projets semestriels dont la thématique est à choisir par les étudiants parmi une liste prédéfinie, avec l'objectif d'aborder l'aspect le plus concret de leur apprentissage via des partenariats avec des professionnels


Accéder à l'intégralité du contenu

Convaincu qu'une veille rendue publique peut servir à d'autres et qu'elle ne peut que s'enrichir si son écriture est ouverte à des contributions, je cherchais vainement depuis quelques années un outil simple d'usage qui le facilite.

Voici une courte présentation d'une solution collaborative qui permet de publier une référence d'un simple clic sur un marque page de son navigateur et ses premières mises en oeuvre dans l'environnement Yeswiki des Riposte Créative.

Les difficultés d'une veille partagée

Mes premières publications de veille remontent au début des années 2000 quand élu au numérique à Brest, j'ai voulu donner à voir les textes (articles, interviews, diaporamas...) produits autour de la politique publique du numérique à Brest. Dans une approche de coopération ouverte, il me semble important de rendre public, de "donner à voir" ce qui est réalisé, surtout lorsque c'est financé avec de l'argent public [1].

Le développement de wiki-brest, carnets d'écritures collaboratives au pays de Brest en utilisant la plate-forme médiawiki m'a alors fait utiliser cet outil pour publier une trace de l'action publique appuyé par une compétence interne au service "internet et démocratie locale' de la ville sur cet outil et un hébergement associatif chez le chaton brestois Infini.

Différentes collectes ont alors été développées sur un espace dédié "wiki-a-brest" :

Cette écriture en médiawiki était ouverte à tous (via wiki-brest en particulier) mais elle demande un effort : aller à la bonne page pour écrire, l'éditer, ajouter "à la main" le texte et le lien associé.

Comme nous n'avons pas appris à documenter nos projets et initiatives et encore moins les projets semblables des autres, inciter à partager une référence a toujours demandé un certain volontarisme et cette écriture publique s'est naturellement arrêtée sur cet espace quand j'ai terminé mon mandat électif.

Dans une même logique nous avons aussi développé un espace collaboratif plus large Intercoop réseau des réseaux francophones autour des transitions, de la coopération, de l'intelligence collective et des pratiques collaboratives autour des communs numériques, ou autour des pratiques collaboratives.
Cette veille publique a connu une belle audience avec plus d'un million de pages vues et m'a motivé à poursuivre dans une veille publique.

Intercoop, est né aux Etés Tic de Bretagne en 2007 dans le prolongement du groupe IC-Fing, du Forum des usages coopératifs, des ateliers sur la coopération d'Autrans et des rencontres Moustic

Des bibliothèques de liens ont aussi été mises en oeuvre après un développement médiawiki (merci Fred) telle une liste de 500 sites francophones sous Creative Commons. Beaucoup de ces répertoires n'ont pas survécu à un changement de version PHP et au départ de la personne compétente du service (c'était un peu technique). [2]

J'ai aussi essayé des outils de gestion de flux RSS comme Netvibes mais il était difficile d'en faire un outil collaboratif. La collecte avec ce type d'outil est par ailleurs peu sélective sur les contenus et limitée aux sites ayant un flux RSS.

Le tournant des Riposte Créative

C'est la crise du Covid qui m'a fait pratiquer l'outil Yeswiki où, avec Laurent Marseault, nous avons mis en oeuvre Riposte Creative Territoriale pour un collectif animé par la Direction de l'innovation du CNFPT.

Plusieurs articles de ce blog présentent la dynamique collaborative facilitée par cet outil convivial. [3]. Et ces dernières années les usages de cet outil libre se sont largement développés dans le monde associatif et de la transition. [4]

Dans l'esprit de cet espace ouvert en écriture sans contrôle préalable plusieurs autres espaces ont été développés tels

  • Riposte Créative Bretagne initié avec Benoît Vallauri qui référence aujourd'hui 800 initiatives en solidarité (en réponse à la crise du Covid) puis autour de l'innovation sociale, des communs, du climat et de la transition
  • Riposte Créative Pédagogique initié avec Jean Marie Gilliot qui a cherché à mutualiser les réponses dans l'enseignement supérieur aux situations de confinement ouis s'est lui aussi élargi aux réponses à la crise climatique et plus récemment à l'arrivée des IA génératives.

Habitué aux sites contributifs outillés par spip, (tels Innovation pédagogique et transition et a-brest ou Bretagne-Créative basés sur l'écriture d'articles, j'y ai découvert une forme d'écriture plus facile d'accès sous forme de fiches renseignées à l'aide de petits formulaires indexés par des mots-clés.

Ces deux modes d'écriture sont complémentaires comme le montrent notamment les aller-retour via les flux RSS entre site spip d'Innovation pédagogique et transition et Yeswiki de Riposte Créative Pédagogique.

La découverte du référencement par marque page

C'est au détour d'une question posée sur le Forum Yeswiki que Fred Renier de Supago Florac m'a fait découvrir son tutoriel " bookmarklet veille partagée " permettant d'installer un marque page actif qui entre la référence d'un lien web et son titre d'un simple clic.

Enfin il devient facile de réaliser une veille sur un sujet, réutilisable par d'autres et ouverte aux contributions. Et surtout cela se fait d'un simple clic au fil de vos lectures dés lors que le bouton associé à la veille est glissé dans vos marque page.

Vous pouvez en voir une mise en oeuvre sur les veilles
dans Riposte créative pédagogique

Dans cette phase d'expérimentation après avoir été séduit par la facilité d'usage et la simplicité d'installation (compter 10mn si on on est un peu familier d'un yes wiki) cela m'intéresserait d'échanger avec d'autres utilisateurs sur des retours d'usage d'une veille partagée.

Pour ma part, ayant du temps étant retraité, je mets un peu d'énergie pour donner à voir les initiatives en transition (les centaines de fiche de Riposte Créative Bretagne ou de Riposte Créative Pédagogique et cette veille me semble un complément utile pour afficher des liens que j'ai trouvé intéressants et qui peuvent être utiles à d'autres. C'est aussi le pari à vérifier qu'une veille collaborative est plus riche et demande moins d'effort qu'une addition de veilles individuelles menées en parallèle chacun.e de son côté.

Les étapes pour installer une veille partagée

Je reprends ici sous forme de texte la démo du tutoriel de Fred Renier que je vous recommande vivement. Cet écrit me sert de pense bête dans mes installations de veilles partagées.

  • il vous faut initier une base de donnée dans votre yeswiki (en étant connecté comme admin)
  • en ajoutant un "bookmarklet" via le constructeur graphique
  • en éditant une instance de votre base il apparait comme "saisir une fiche" que vous glissez dans votre barre de marque page
  • dans une page qui servira à afficher les liens partagés, vous ajoutez un composant "bouton"
  • vous copier le code javascipt copié du marque page (via modifier le marque page)
  • vous éditez le bouton en remplaçant le champ lien par ce code
  • il ne reste plus qu'à ajouter le composant éditer la base pour afficher les résultats de la veille
  • j'ai aussi modifié le nom du marque page pour qu'il soit plus intuitif d'usage comme "veille IA"

Bien sur pour que cela fonctionne, il vous faut cliquer sur ce marque page sur quelques pages jugées intéressantes.

NB : Dans mes veilles sur IA génératives en formation et conventions citoyennes en Bretagne j'ai rajouté quelques listes de mots clé pour faciliter l'accès aux ressources référencées.


Merci de vos retours


[1] voir à ce sujet Premier pas vers une gouvernance contributive, Retour d'expérience sur une politique publique du numérique à Brest

[2] il y aurait un travail de récupération à faire à partir des archives d'internet archivz

[4] voir par exemple la page "Ils utilisent YesWiki"


Accéder à l'intégralité du contenu

Durant la crise du Covid la direction innovation publique du CNFPT (Centre National de la Formation Publique Territoriale) a utilisé un espace collaboratif ouvert : Riposte Créative Territoriale pour poursuivre ses activités durant le confinement. Pendant deux ans, quelques dizaines de personnes ont ainsi développé un espace dans un esprit de communs, en participation ouverte, où tout ce qui était produit était public et rendu réutilisable par une licence Creative Commons. Une étude menée à travers 13 interviews a permis d'expliciter ce que recouvrait pour les participants actifs à Riposte Créative Territoriale cette pratique des communs. Communiqués lors d'un colloque ESREA à Milan (Sanojca Briand, 2022), les résultats de cette étude proposent une grille en dix niveaux pour décrire l'appropriation des communs. Cet article présente cette grille, pour la rendre accessible et réutilisable lorsqu'il s'agit d'évaluer un niveau d'engagement dans la participation aux communs. L'écrit s'appuie sur le texte de la communication parue dans les actes du colloque "New seeds for a world to come : policies, practices and lives in adult education and learning"

Cette grille est maintenant utilisée dans une nouvelle étude auprès d'une communauté d'agents du service public "Utilo", autour de la facilitation. le projet Utilo Tilab laboratoire d'innovation publique d'intérêt général commun. Cette nouvelle étude interroge "en quoi la pratique des communs peux être facteur d'émancipation au travail".

Résultat d'une étude auprès des acteurs de Riposte Créative Territoriale durant le confinement et la crise du Covid

La notion de communs est définie par trois caractéristiques interdépendantes : «
(1) une ressource en accès partagé ;
(2) un système de droits et d'obligations (un faisceau de droits) qui précise les modalités de l'accès et du partage des bénéfices associés entre les ayants-droit et enfin
(3) l'existence d'une structure de gouvernance qui veille au respect des droits et à la garantie de la reproduction à long terme de la ressource » (Coriat, 2017, p. 267). [1]

Michel Briand : Pourrais tu te présenter en quelques mots ?

ES : Je m'appelle Elzbieta Sanojca, je suis maître de conférence en sciences de l'éducation à l'université de Rennes 2. Je m'intéresse à la formation des adultes et en particulier à la manière dont les adultes apprennent. Cela concerne non seulement les formes formelles d'apprentissage (formation continue par exemple), mais aussi et surtout les formes non formelles voire informelles d'apprentissage, par l'activité de travail par exemple, l'engagement dans des collectifs professionnel ou citoyen etc...

Dans les différents contextes où l'apprentissage peut se produire, je m'intéresse en particulier à la dynamique collaborative qui conduit à la co-construction des savoirs. Mes travaux actuels s'inscrivent en continuité de ma recherche doctorale (Sanojca, 2018) qui portait sur l'analyse des compétences collaboratives et leur développement en formation des adultes. [2]

MB : Peux-tu présenter l'étude réalisée autour de Riposte Créative Territoriale Créative et de la pratique des communs à cette occasion ?

ES : C'est une étude qui porte sur le collectif qui, au sein de la direction Innovation du CNFPT (Centre National de la Formation Publique Territoriale), a ouvert un espace collaboratif nommé Riposte Créative Territoriale, en réponse à la crise du Covid-19 [3].

Si les personnes impliquées dans cette dynamique ont été auparavant sensibilisées aux pratiques de l'innovation publique, cette nouvelle expérience de Riposte a fait apparaître un éléments particulièrement intéressant : ces collectifs apprenants ad hoc ont tenu à affirmer une valeur particulière attribuée à à la dynamique d'apprentissage et aux ressources produites collectivement (les connaissances). Le terme de « communs » en référence aux travaux d'Elionor Ostrom a été choisi par les acteurs des Ripostes pour designer cette valeur.

C'est par le choix de ce terme qu'apparaît le lien avec mes précédents travaux : je rappelle rapidement que " avoir le souci des communs " est le troisième pivot [4] des compétences collaboratives que j'ai identifié dans ma thèse [5].

La notion de communs est importante dans la dynamique de collaboration. Avoir ce souci des communs peut renforcer la durabilité d'efforts collectifs pour travailler sur le projet. Cela se produit, lorsque les collectifs se questionnent sur la nature de ce qui est collectivement produit et en plus lui confèrent la valeur de communs par exemple par l'attribution d'une licence de partage telle les « Creative Commons ».

Ce qui m'a paru intéressant de questionner dans le cas de Riposte est de savoir :

en quoi cette forme de valorisation des productions issues des apprentissages en communs (les connaissances) fait naître de nouvelles pistes pour penser la formation des adultes aujourd'hui ?

MB : Quelles étaient les personnes concernées par ces entretiens ?

ES : Riposte Créative Territoriale (RCT) est un espace collaboratif créé de manière spontanée en réponse à la crise du COVID et concerne des acteurs de l'innovation territoriale proches de la direction innovation du CNFPT.

Durant les 18 mois de fonctionnement que cette enquête prend en compte, trois phases se sont succédées :

  • une réaction au choc du 1er confinement avec un fonctionnement en groupes de travail (mars-juin 2020) ;
  • un temps de pérennisation, avec l'élargissement à des agents de collectivités territoriales sur des problématiques identifiées par les acteurs RCT (ex : « nouveau rôle du manager public » ou « implanter le collaboratif dans nos structures ») (automne-hiver 2020) ;
  • un temps de ré-institutionnalisation avec la mise en place de modalités de formation en « cercles apprenants » (au printemps 2021).

Les personnes qui ont participé à cette dynamique du dispositif « Riposte » sont des personnes qui pour beaucoup se connaissaient déjà avant puisque qu'elles ont participé aux activités de cette direction, notamment aux Universités de l'innovation publique qui existaient depuis trois à quatre ans avant la crise. Pour cette étude nous avons sélectionné les acteurs les plus impliqués dans la dynamique de « Riposte », soit treize personnes interviewées par entretien compréhensif [6].

MB Qu'est- ce que les entretiens t'ont permis de comprendre ?

ES : Pour répondre à cette question, il faut préciser le cadrage théorique auquel l'analyse des données se réfère. Il s'agit de la théorie de l'activité d'Yrjö Engeström (Engeström, 2010) qui soutient, entre autres, que la transformation de l'activité s'appuie sur un nouveau concept qui se forme dans un mouvement allant de l'abstrait vers le concret. Sous cet angle il s'agit de comprendre comment le concept de communs influence les changements de pratiques des professionnels dans leur contexte de travail, une fois l'expérience d'apprentissage collectif passée.

Au final, les entretiens m'ont permis de dégager plusieurs étapes de maturité dans la prise en compte du concept de communs dans la conscience ou/et dans les pratiques des personnes interviewées. C'est le résultat principal de cette étude : établir un cheminement des conscientisations du concept de communs qui s'effectue dans un double mouvement :

  • interne, lié à une une prise de conscience progressive du sens du concept ;
  • externe : un moment où les personnes commencent à agir de manière visible, au nom du concept particulier, ici, donc, les communs.

La grille de compréhension

La figure qui suit catégorise les moments signifiants de la formalisation du concept de « communs » à partir de la description des activités professionnelles réalisées par les enquêtés, avant, pendant ou après l'expérience de RCT. Chaque catégorie s'accompagne des exemples de verbes d'actions estimés les plus explicites pour comprendre le sens attribué à la catégorie choisie.

En premier « Etre exposé à sans intention particulière » :

Les personnes sont prises dans un mouvement sans une intention personnelle clairement formulée ; elles sont en quelque sort exposées aux usages d'un concept qui ne fait pas partie de leur culture. L'expérience vécue est positive « je me sentais bien dans ce paysage des personnes ou dans cet environnement des personnes qui parlaient des communs » (comme le disent les interviewés) ; c'est probablement une condition pour que le souhait d'approfondissement apparaisse.

En second « Agir en conscience mais sans poser les mots justes » :

C'est un autre cas de figure : on peut faire des communs sans le savoir. C'est d'ailleurs la situation de la plupart des « commoneurs », tels la grande majorité des 20 000 acteurs des jardins partagés en Bretagne qui pratiquent les communs en actes [7]. Dans le cas de RCT, quelques dizaines de personnes ont contribué occasionnellement à la dynamique sans pour autant avoir conscience de participer à un commun.

au départ du dispositif RCT, pour beaucoup de participants la notion de communs a été introduite par les deux animateurs du projet. « le terme de communs est d'emblée affiché pour rendre compte de la manière de fonctionner du collectif : “Ces communautés de pratiques ouvertes sont animées dans une logique de communs comme une modalité de fonctionnement de communs attribuée aux productions collectives. Cela se traduit par les règles de fonctionnement (« accords de groupe ») proposées et discutées par les acteurs de la communauté : (1) toute personne peut contribuer ; (2) tous les échanges, notes de réunions, sont publiés et restent accessibles y compris aux non participants ; (3) à ces productions sont attribuées une licence qui les protège comme communs (Creative Commons by sa).

Toutefois, ce terme de communs est consenti plus qu'il n'est choisi au moment de la création de RCT. Il fait consensus puisque sa compréhension est chargée d'ambiguïtés surtout pour les acteurs du service public qui l'associent avec la notion d'intérêt général et parfois même l'utilisent en synonyme de « mise en commun ».

Les étapes suivantes, sont elles liées à une prise de conscience progressive « Prendre conscience la faire émerger » :

  • en sédimentation lente :

Vivre des situations qui interpellent. Cela se produit dans un mouvement de l'inconscient vers l'intentionnel, sans pour autant que le croisement avec un concept ait eu lieu. En participant à l'espace de RCT où tout ce qui est produit est mis en ligne, donc partagé avec les autres, chacun peut contribuer et publier directement sans passer par une validation de sa hiérarchie. Beaucoup de personnes sont interpellées par ce mode de fonctionnement qui n'est pas habituel dans leur organisation.

  • par interpellation, étonnement

Cela se passe par la découverte : « tiens, quelqu'un parle de communs et ça nous fascine. » Elle peut s'accompagner de l'effet « wouahou », un enchantement qui surgit lorsqu'un événement fort se produit imposant sinon une remise en cause, toit au moins un arrêt réflexif et un examen d'un fonctionnement habituel « oui, ça me parle ; c'est quelque chose auquel j'aimerais bien m'intéresser ».

A partir de ce moment du processus, l'attention d'une personne s'éveille et la formation d'un concept devient plus intentionnelle, car dorénavant dotée d'un nom.

L'étape plus avancée de l'appropriation d'un concept (ici : les communs) serait « poser les mots pour soi » :

« Formaliser pour soi », « prendre les mots des autres » sont des expressions qui témoignent cette prise de conscience. Si, nous l'avons dit, au début de RCT seuls les concepteurs de l'espace faisaient clairement référence au terme de communs, les entretiens montrent qu'avec l'expérience de RCT, la compréhension de ce concept s'affine et s'harmonise. Elle rentre dans le vocabulaire des participants : neuf interviewés sur treize emploient ce mot pour définir RCT.

Puis « fertiliser le terreau » :

Vient ensuite cette étape d'enrichissement ou comme l'exprime certains de « cultiver le terreau » de ce nouveau concept. Cela peut prendre des formes très diverses, par exemple lire des textes sur les communs, échanger avec des personnes actrices des communs, etc...

Les verbes associés à ses formes d'activités sont : « cultiver la passion », « maintenir le questionnement », « aller butiner », « observer ». Il reste à noter que cette phase de fertilisation du terrain peut être extrêmement longue.

« Vouloir changer », « vouloir externaliser » :

C'est un moment décisif pour passer à l'action. Il est comparable à ce que l'on désigne par la conversion des opportunités vers les choix effectifs (Sen 1984/2008). Les expressions collectés dans nos données qui illustrent cette phase sont : « changer ses représentations, « être intimement convaincu », « avoir un concept à disposition », « vouloir accompagner son changement », « vouloir intéresser les autres parce ce que sa vision a changé ». A partir de ce moment, et si des conditions externes convergent, un passage à l'action peut avoir lieu.

« Effet bascule » :

C'est la prise de conscience mise en actes qui fait bascule. J'appelle ça « un point bascule » puisqu'il existe clairement un « avant » et un « après » dans la manière d'agir des acteurs concernés. Cela s'exprime par une phrase telle que : « Non, là, je ne peux plus faire comme avant. ».

Cet effet de bascule, dans le cas des Ripostes, était assez facile à identifier, puisque qu'il s'est produit dans un moment de crise entendu au sens large comme étant une période difficile, traversée par un individu, par un groupe et qui entraîne une recomposition et transformation du système qui n'est plus opérant. La crise peut donc faire basculer l'intention vers l'action mais la forme de l'action choisie dépend d mate la maturité du concept qui oriente la structuration d'un nouveau système de l'activité.

« Construire son nouveau système d'activité » :

A ce stade, la personne commence à justifier l'envie de faire autrement son métier : « depuis toujours, j'ai considéré qu'il faut que je fasse mon métier de telle manière ; là, je ne peux pas faire autrement. » Cette volonté de changement - s'exprime de différentes manières : s'investir, expliciter aux autres, faire converger le « déjà-là ».

Le changement implique la construction d'un nouveau système d'activité. Dans les données collectées, les expressions sont nombreuses pour décrire ce changement : « se donner un espace d'autorisation », « faire des petites touches », « se connecter au concret » ou « structurer le nouveau processus », « formaliser », « expliciter le sens »...

C'est une première étape d'ancrage dans la réalité. Dans le cas de RCT, le nouveau systéme d'apprentissage que les personnes ont commencé à concevoir correspond à un nouveau dispositif de formation, les cercles d'apprentissage [8].

« Légitimer dans son environnement de travail » :

C'est une forme plus implantée de la transformation. Elle se traduit par les verbes d'action tels que : « légitimer l'action », « se connecter aux autres semblables », « modéliser, connecter la recherche », « expliciter la démarche aux autres ». Non seulement on produit des transformations par petites touches de ses activités, mais on commence à diffuser ces comportements dans la culture de sa structure. Dans cette étape, la constitution d'alliances est nécessaire pour établir un rapport de force favorable et pour garantir une durabilité du système d'activité naissant.

Et la dernière étape, « connecter aux enjeux de société »

est la plus mature de l'appropriation d'un concept de communs que nous avons identifié dans les données collectées (présente seulement pour une personne interviewée). A ce niveau, il s'agit d'un élargissement du périmètre d'actions possibles : le désir de transformation s'ancre dans l'environnement de vie, au-delà de l'espace d''activité professionnelle. L'engagement dans cette logique de communs s'exprime en connexion aux enjeux de société et s'illustre par la construction d'un réseau de partenaires et associatif, l'implication dans une dynamique de territoire.

MB Merci de cette présentation de la grille d'appropriation du concept de communs. Quelle suite pour ce champ d'études de la transformation professionnelle et personnelle ?

ES : Cette étude a mis en exergue le processus de transformation à partir d'une appropriation d'un concept de communs : nécessairement long et en partie invisible. La linéarité de l'échelle est indicative car, en réalité la progression dépend de nombreux facteurs externes ou internes (les aléas de la vie quotidienne ou bien les conditions du contexte professionnel plus ou moins favorables, ou encore les dispositions des personnes à percevoir et intégrer ce qui s'offre à elles comme une ressource utile).

C'est un outil d'appréciation d'un cheminement d'une transformation des pratiques à partir d'un concept de communs, évalué sur la base de ce qui est, ou pas « déjà-là » dans la conscience des personnes.

Pour la suite nous voudrions approfondir la compréhension des transformations des pratiques dans des environnements professionnels qui découlent d'une pratique de productions de communs. Ce faisant, nous voudrions vérifier la thèse de Pharo (2022), qui considère que le désir de rétablir une part de communs dans la vie sociale équivaut à une forme renouvelée d'émancipation. Selon lui, agir au nom des communs permet de créer des espaces intermédiaires d'équilibre ; cela en contrepoids des logiques marchandes et de la recherche de performance.

Il pourrait être intéressant de questionner la robustesse des transformations prenant appui sur les communs : en quoi les communs produisent de manière effective des changements dans les organisations ? Mais aussi, quelle est la force émancipatrice des communs au sein de collectifs de travail ? C'est d'ailleurs l'axe de travaux conduits actuellement avec un spécialiste du sujet d'émancipation Jérome Eneau.

Cette nouvelle étude s'effectue à partir du projet Utilo [9], décrite par des personnes qui y sont engagées au sein d'une communauté d'acteurs de l'innovation publique territoriale. Ces acteurs se rencontrent dans un espace de tiers-lieu de l'innovation territoriale le « Tilab » qui est un laboratoire d'innovation publique porté par la Région et les services de l'état en région Bretagne. Nous souhaitons décrire ce processus d'émancipation qui prend appui sur la participation aux communs : de quoi on se libère ? pour aller vers où ?

Bibliographie

Coriat, B. (2017). Communs, l'approche économique. Dans, M. Cornue, F. Orsi, J. Rochfeld (dir.) Dictionnaire des biens communs (p. 266- 269). PUF

Engeström, Y. (2010). Activity Theory And Learning At Work. Dans M. Malloch, L. Cairns, K. Evans, & B. O'Connor, The SAGE Handbook of Workplace Learning (p. 86-104). Sage publications.

Pharo, P. (2020). Éloge des communs. Presses Universitaires de France.

Sanojca, E. (2018). Les compétences collaboratives et leur développement en formation d'adultes. Le cas d'une formation hybride. Thèse de doctorat en Sciences de l'éducation. Rennes, Université Rennes 2. (en ligne sur : https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01709910)

Sanojca, E. Briand, M. (2022). The ‘commons' as a new value in adult learning. Proceedings of the 10th ESREA Triennial European Research Conference. University of Milano Bicocca, September 29 – October 2 2022, Milano, Italy (sous presse).

Sen , A (1984/2008) Capability and Well-Being. Dans D. M. Hausman (ed.) Phe philosophy of economics : an anthology (pp. 270-293). Cambridge University Press


[1] les phrases mises en citation sont extraites de la traduction de l'article (Sanojca, E. Briand, M. , 2022)

[2] Voir à ce sujet l'article :
"Les compétences collaboratives et leur développement en formation d'adultes. Le cas d'une formation hybride." qui présente quelques résultats de la thèse qui "cherche à identifier les compétences à développer pour travailler plus facilement avec les autres avec un éclairage sur ces capacités d'agir, appelées par convenance « compétences collaboratives », ainsi que les modes opératoires de leur développement en formation". (Sanojca 2018)

[3] En réponse à la crise du Covid-19, le labo du CNFPT a lancé la "Riposte créative territoriale" dès mars 2020, à l'initiative de membres de la communauté de l'innovation publique territoriale (retrouvez l'appel initial). L'objectif ? Co-construire, avec les collectivités territoriales, les réponses formatives innovantes pour faire face à ces défis complètement inédits, en mobilisant l'intelligence collective. Comment développer des modes d'apprentissage dans l'urgence, pour des solutions créatrices de valeur sociale pour le service public territorial et la démocratie locale ? Notre intention fait écho à l'alerte de Bruno Latour : « Si on ne profite pas de cette situation incroyable pour changer, ce serait gâcher une crise. » extrait de la présentation de la génèse en ligne.

[5] Sanojca, E. (2018). Les compétences collaboratives et leur développement en formation d'adultes. Le cas d'une formation hybride. Thèse de doctorat en Sciences de l'éducation. Rennes, Université Rennes 2.

(en ligne sur : https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01709910 ).

Cette étude s'inscrit dans dans l'intérêt que je porte aux processus de coopération que je divise en trois temps :

  • le premier, préalable à la coopération, concerne les caractéristiques individuelles des personnes ;
  • le second sur le processus lui-même : comment les personnes font pour travailler ensemble ;
  • et enfin comment s'élabore le produit collectif et quelle est la relation à ce produit collectivement réalisé.

[6] Dans une visée compréhensive, l'enquête relève d'une démarche qualitative et s'appuie sur deux sources de données :

  • les treize entretiens compréhensifs (Kaufmann, 2011) où la sélection des interviewés prenait en compte le critère d'implication dans RCT (les plus actifs). Cela représente 7 femmes et 6 hommes, majoritairement cadres de la fonction publique (85 %), acteurs du réseau de l'innovation publique territoriale, avec une expérience de 2 à 3 ans minimum (77%).
  • dans une moindre mesure, les données textuelles à partir des productions des groupes impliqués dans la dynamique de RCT.

[7] avec pour chaque jardin une gouvernance particulière adaptée au contexte de leur jardin voir à ce sujet Vert le jardin.

[8] les cercles proposés viseront à s'ouvrir au paradigme de l'apprenance en multipliant les espaces ouverts, collectifs, réflexifs, expérientiels, fondés sur l'autonomie des apprenants pour favoriser leurs apprentissages à l'intérieur et à l'extérieur de leurs espaces dédiés.

Ces cercles viseront donc à répondre aux attentes des participants en proposant une opportunité de transformation à partir de leur expérience professionnelle. Ils seront donc des espaces apprenants mais aussi capacitants (Cf. Monique Castillo, Christian Batal et Solveig Oudet) dans la mesure où ils contribueront au développent du pouvoir d'agir des participants.

Extrait de la page de présentation des cercles sur RCT

[9] Comment animer une communauté d'entraide et susciter l'intelligence collective pour concevoir ou faire avancer un projet ? Quelles sont les méthodes et pratiques sur lesquelles on peut compter pour animer un atelier coopératif, mener une démarche participative dans son ensemble, ou encore aider à la mise en place d'un projet de co-conception ?

Voici les questions que se sont posés les pionniers de la communauté UTILO. Ce groupe de 25 agents publics venant de 14 administrations et collectivités différentes ont alors créé collectivement le guide UTILO.

extrait de la page de présentation du projet


Accéder à l'intégralité du contenu

Nantes Université s'investit pleinement dans l'Éducation Ouverte et ce, à travers la feuille de route stratégique adoptée en novembre 2022.

C'est dans ce contexte, que nous organisons, en juin, 3 ateliers dédiés aux RELs, au sein de Nantes Université, en collaboration avec le Centre de Développement Pédagogique et les Bibliothèques Universitaires :

  • Le 6 juin de 17h à 18h ” Les RELs pour quoi faire ? “, à la Halle 6 Ouest (île de Nantes). Sur la base de cartes inspirantes, cet atelier vise à réfléchir ensemble aux raisons pour lesquelles on veut faire des RELs.
  • Le 15 juin de 11h30 à 12h30 Je crée ma REL” Cet atelier vise à vous initier à la création d'une REL en réutilisant des éléments existants et en y adossant une licence.
  • Le 27 juin de 12h à 13h30 “Je crée ma REL”, au Lab BU Sciences, Campus Lombarderie à Nantes. Cet atelier vise à vous initier à la création d'une REL en réutilisant des éléments existants et en y adossant une licence.
Illustration de l'atelier “Les RELs pour quoi faire” du 7 avril 2023

Vous êtes personnel de Nantes Université ? Cet atelier est gratuit et ouvert. Toutes les informations et lien d'inscription ici.

Licence Creative Commons

Sauf indication contraire, l'ensemble des contenus de ce site https://chaireunescorelia.univ-nantes.fr/ est mis à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution 4.0 International.


Accéder à l'intégralité du contenu

la chaire Unesco REL -IA

Voici une ressource collective, publiée sous licence libre, qui regroupe 101 pratiques créatives et critiques, perspectives et objectifs pour l’IA en éducation.

Cela fait des mois que nous disons (et écrivons) à la Chaire que les ressources indispensables aux enseignant·es concernant l’utilisation de l’IA en éducation ne viendront pas des géants de l’édition ou d’Internet, mais du partage de ressources entre pairs.
Nous avions ainsi publié le manuel ouvert “Intelligence Artificielle pour les Enseignants” sous la licence CC BY.
La publication “Towards AI Literacy: 101+ Creative and Critical Practices, Perspectives and Purposes” est un autre exemple !

Abegglen, S., Nerantzi, C., Martínez-Arboleda, A., Karatsiori, M., Atenas, J., & Rowell, C. (2024). Towards AI Literacy: 101+ Creative and Critical Practices, Perspectives and Purposes. #creativeHE. https://doi.org/10.5281/zenodo.11613520

“This collection of AI stories and examples in education exemplifies citizen science at its finest. It captures the authentic voices of individuals who are actively testing and expanding their AI literacy, sharing their experiences to support and inspire others. Through their contributions, they collectively advance our understanding and application of AI in educational settings, showcasing the true spirit of community-driven learning and innovation. Your feedback is encouraged; this story is only beginning.”

Dr Margaret Korosec
Dean of Online and Digital Education, University of Leeds

“Cette collection d’histoires et d’exemples d’IA dans le domaine de l’éducation illustre la science citoyenne dans ce qu’elle a de meilleur. Elle capture les voix authentiques de personnes qui testent et développent activement leurs connaissances en matière d’IA, partageant leurs expériences pour soutenir et inspirer les autres. Grâce à leurs contributions, ils font progresser collectivement notre compréhension et notre application de l’IA dans le domaine de l’éducation, mettant en évidence le véritable esprit de l’apprentissage et de l’innovation menés par la communauté. Nous vous encourageons à nous faire part de vos commentaires ; cette histoire ne fait que commencer.”

Version traduite

Ce travail est un ensemble de 119 contributions (dont une de la Chaire RELIA) provenant de 22 pays : Argentine, Australie, Bangladesh, Brésil, Canada, Chine, Égypte, France, Allemagne, Grèce, Irlande, Israël, Italie, Mexique, Pays-Bas, Slovénie, Afrique du Sud, Espagne, Émirats arabes unis, Royaume-Uni, Uruguay.

Licence
Licence Creative Commons

Sauf indication contraire, l’ensemble des contenus de ce site https://chaireunescorelia.univ-nantes.fr/ est mis à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution 4.0 International.


Accéder à l'intégralité du contenu

Le mercredi 26 juin 2024, nous avons lancé le réseau Unitwin UNOE en éducation ouverte.

Cette inauguration a eu lieu en ligne et il est possible de voir ou revoir l’événement ici : https://mediaserver.univ-nantes.fr/videos/lancement-reseau-unitwin-unoe/.

Un réseau global

…et des participant·es de plus de 35 pays différents qui se sont connecté·es pour assister au lancement du réseau et écouter les expert·es parler d’éducation ouverte.

Mais au-delà des chiffres, cette globalité permet d’envisager une réflexion au niveau de la planète plutôt qu’à un simple (!) niveau national. Avec cet horizon (ou plutôt absence d’horizon), les perspectives changent forcément.

L’Université de demain sera ouverte et construite avec les jeunes

C’est le message principal qu’a fait passer François Taddei, notre intervenant invité : afin de pouvoir prendre en compte à la fois les communs de la nature et ceux digitaux que nous créons, il faut associer les jeunes à la réflexion et à la co-construction de l’Université du futur.

L’éducation ouverte au-delà des Ressources Éducatives Libres

Les REL ont longtemps été le principal instrument de l’éducation ouverte. Et la réflexion sur les REL s’est souvent faite autour de la question des licences. En pratique, un cours sur les REL passera toujours par là. Mais l’avenir de l’éducation ouverte -en particulier sous l’influence de l’intelligence artificielle- passe par bien plus que cette question de licences !

Ce que nous en retenons

L’inauguration signifie que le réseau existe. Son succès montre que si la réflexion peut avoir lieu localement, elle doit aussi se faire en prenant en compte nos histoires, nos différences et surtout nos besoins communs.

À la Chaire RELIA, nous sommes sur ces lignes. Mais nous pouvons faire bien mieux quant à l’inclusion de la jeunesse dans nos réflexions. Il faudra lancer des initiatives en ce sens dès le mois de septembre !

Quelques témoignages

“Greetings from Ministry of Higher Education and Research in France, which actually work on a national strategy about Open Education, with many experts and partners like Nantes University and Unesco Chair RELIA coordinated by Colin. Congratulation for this very interesting international initiative !”

“Grateful to be part of this important initiative. Excited for the rich collaborations ahead. A thank you from Notre Dame University Louaize – Lebanon.”

“Thank you for a really inspiring and interesting conversation. We really look forward to following the network from the ICDE network.”

“The great organization effort is now evident with a wonderful session today. Congratulations, a lot of learning for all of us on a critical issue. Open solution. Thank you.”

“This Initiative allows for high level borderless commitment to configure open solutions as public goods. It will be important to set priority actions for us to undertake towards this common endeavor.”

“Today I had the great pleasure of attending the inauguration and launch of the UNITWIN Network Open Education_UNOE under the auspices of Nantes Université & Unesco.
For me, this was one of the highlights of the year.
Finally, someone who dares to change the OE Agenda and its narratives.
Thanks also to Cheniti Lilia who was one of the panelists also to @Mpine one of our previous OERAC Ambassadors, now on ICDE Board for your contributions.
Mr Taddei talked about Planetism and Planetlsts, a very interesting concept, and also about including all learners and diversity in the OE Agenda, and the new social contract.”

Et enfin, quelques images

Licence
Licence Creative Commons

Sauf indication contraire, l’ensemble des contenus de ce site https://chaireunescorelia.univ-nantes.fr/ est mis à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution 4.0 International.


Accéder à l'intégralité du contenu

Call for papers: International Conference on Gender and Technology 2025, hosted by Amrita University in collaboration with IEEE and UNESCO.

Calling for paper submissions in the fields of Gender and Technology!

The International Conference on Gender and Technology 2025 will be a flagship event held from Jan 16th – 19th, 2025, at Amrita University, Amritapuri campus, Kerala, India.


It will focus on emerging paradigms, opportunities, and vulnerabilities in the intersection of gender and technology (including AI, Robotics, AR/VR, Blockchain and neuroscience).


The conference will include paper presentations, keynote speakers, a GenAI x Gender Tech hackathon, panels, and workshops to explore how technology can be used to address critical issues faced by women around the world.



Paper submissions are now open, find out more and submit here: amrita.link/icgt.


Join researchers, policymakers, and technologists at the forefront of change!

Appel à communications : Conférence internationale sur le genre et la technologie 2025, organisée par l’Université Amrita en collaboration avec l’IEEE et l’UNESCO.

Appel à communications dans les domaines du genre et de la technologie !

La conférence internationale sur le genre et la technologie 2025 sera un événement phare qui se tiendra du 16 au 19 janvier 2025 à l’université d’Amrita, sur le campus d’Amritapuri, dans l’État du Kerala, en Inde.

Elle se concentrera sur les paradigmes émergents, les opportunités et les vulnérabilités à l’intersection du genre et de la technologie (y compris l’IA, la robotique, la RA/RV [réalité augmentée/réalité virtuelle], la blockchain et les neurosciences).

La conférence comprendra des présentations de documents, des conférencières/conférenciers d’honneur, un hackathon GenAI x Gender Tech, des panels et des ateliers pour explorer comment la technologie peut être utilisée pour résoudre les problèmes critiques auxquels les femmes sont confrontées dans le monde entier.

Les soumissions d’articles sont désormais ouvertes. Pour en savoir plus et les soumettre, cliquez ici : amrita.link/icgt.

Rejoignez les chercheuses et chercheurs, les décideuses/décideurs politiques et les technologues à l’avant-garde du changement !

La Chaire Unesco RELIA est partenaire de cet événement !

À la Chaire, la représentation des femmes dans le numérique est un sujet qui nous tient particulièrement à cœur.
En novembre 2019, nous avons organisé le colloque “Artificial Intelligence and Women Empowerment”.
En 2022, nous avons participé au Forum Connected Women et à l’événement “Femmes et numérique : ensemble, cassons les codes !”.
L’année dernière, nous avons mis en avant un article de Marion Monnet sur l’impact des rôles modèles sur les choix d’orientation des lycéennes. De plus, en lien avec l’intelligence artificielle, nous avons organisé une journée dédiée à l’IA et aux femmes dans le cadre de la Nantes Digital Week 2023.
Et enfin, plus récemment, le 26 mars dernier, nous avons participé à une journée consacrée à la place des femmes dans le numérique, organisée par Chut! Magazine.

Pourquoi une conférence sur ce sujet ? Que peut-elle apporter ?
Aujourd’hui, de nombreuses personnes reconnaissent l’importance des questions de genre dans le domaine technologique. Il ne s’agit donc plus de chercher à attirer l’attention. Mais, malgré des initiatives positives, les résultats ne suivent pas toujours et l’on assiste encore à bien des inégalités. La conférence doit donc servir à aborder la question globalement, à mettre en lumière les bonnes pratiques, à analyser avec rigueur les raisons des échecs et des réussites.

Licence
Licence Creative Commons

Sauf indication contraire, l’ensemble des contenus de ce site https://chaireunescorelia.univ-nantes.fr/ est mis à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution 4.0 International.


Accéder à l'intégralité du contenu

Nous avons le plaisir de vous présenter OpenQuizzDB, une plateforme qui se distingue par son approche innovante dans la création et la gestion de quiz. En plus de l’intégration des quiz au catalogue Florilège, nous sommes ravi·es d’annoncer que l’extension OpenQuizzDB est désormais disponible sur le Chrome Web Store, facilitant l’accès à ses nombreuses fonctionnalités pour les utilisateurs. Aujourd’hui, nous avons l’opportunité d’interviewer Philippe Bresoux, fondateur d’OpenQuizzDB, qui nous parlera de l’origine du projet, de ses impacts et des retours des utilisateurs.

Chaire Unesco RELIA : Pouvez-vous expliquer les origines et les objectifs du projet OpenQuizzDB ?

OpenQuizzDB : Bonjour à toute l’équipe. L’origine est simple : j’ai toujours été curieux de tout, avec une soif grandissante d’apprendre et de comprendre. Également passionné de technologie depuis tout jeune, l’arrivée d’internet m’a ouvert le monde et offert de nouvelles possibilités. C’est alors que je crée mes premiers sites de jeu, mêlant technologie et culture générale. Et cette passion ne m’a jamais quitté ! Désireux de partager mon travail, je fonde en 2007 le projet OpenQuizzDB dont l’objectif serait de faire profiter de ce contenu au plus grand nombre, estimant que la culture et la connaissance doivent être partagées par tous et pour tous. Cet énorme travail ne reposait alors que sur mes épaules. Par la suite, j’ai été rejoint au fil des années par d’autres passionnés qui constituent aujourd’hui une véritable équipe qui me fait confiance et qui m’aide à faire perdurer mon travail.

Chaire Unesco RELIA : Le contenu OpenQuizzDB est publié sous la licence Creative Commons BY-SA. Pourquoi cette licence a-t-elle été choisie et quels avantages offre-t-elle aux utilisateurs ?

OpenQuizzDB : Proposé sous licence Creative Commons BY-SA, notre contenu peut ainsi être copié et réutilisé sous la même licence, sous réserve d’en respecter les conditions. Il peut également être adapté en fonction des besoins de chacun. Que ce soit pour passer un agréable moment en famille, une soirée délirante entre amis ou pour produire une application commerciale solide et professionnelle, le choix de cette licence fut pour moi évident. Celle-ci offre aux utilisateurs une parfaite flexibilité et une transparence sans faille. Elle nous permet également d’être gratifiés de l’important travail rédactionnel réalisé en amont par nos soins. Pour en connaître plus sur les licences Creative Commons, je vous invite à consulter la vidéo suivante.

Chaire Unesco RELIA : Le projet met l’accent sur un contenu de haute qualité. Pourriez-vous décrire les processus d’assurance qualité en place ?

OpenQuizzDB : Finaliser un quiz de qualité demande beaucoup de rigueur… et de temps ! Chez nous, un quiz est basé sur un thème précis et contient trente questions réparties sur trois niveaux de difficulté. Chaque question est accompagnée de ses quatre propositions de réponses et d’une anecdote apportant un complément d’information. Afin de corser le jeu, les quatre propositions de réponses doivent toujours être plausibles, ce qui est loin d’être évident et exige de nombreuses recherches et une bonne connaissance de chaque sujet parcouru. Principal rédacteur du projet, je suis toujours ouvert à des thèmes spécifiques qu’un rédacteur peut me proposer, mais celui-ci doit connaître son sujet. De plus, notre démarche qualité nous interdit les fautes d’orthographe, les erreurs grammaticales ou de syntaxe. Chaque quiz est relu par différentes personnes. Avant d’être mis en ligne, je parcours également tous les éléments d’un quiz pour y apporter mes derniers correctifs et ajustements. Ces étapes, indispensables pour fournir un contenu de qualité, font en sorte que la publication d’un seul quiz peut parfois demander plusieurs journées.

Chaire Unesco RELIA : Comment OpenQuizzDB parvient-il à fournir ses services sans recourir à la publicité ou à l’exploitation des données des utilisateurs ?

OpenQuizzDB : Le dénominateur commun de notre équipe est la passion. Mes rédacteurs, aussi curieux que moi, viennent d’horizons tout à fait différents : avocat, bibliothécaire, agent de sécurité, comptable, assistante de direction… Nous adorons visiter des musées, nous rendre à des expositions, discuter d’un livre ou d’un reportage, échanger sur l’actualité. Ces activités nous inspirent et nous donnent l’envie de prendre sur notre temps libre pour proposer à notre communauté de nouveaux thèmes. Chez nous, pas besoin de vous identifier, de nous fournir vos informations personnelles ou de retenir un mot de passe long et compliqué pour pouvoir utiliser notre contenu. Le travail que vous effectuez avec nous est anonyme et respecte votre vie privée.

Chaire Unesco RELIA : Le projet repose sur une équipe de contributeurs bénévoles. Comment coordonnez-vous les efforts au sein de cette communauté collaborative ?

OpenQuizzDB : Les outils de visioconférence et internet nous permettent aujourd’hui de régulièrement discuter ensemble de l’évolution du projet et d’être ainsi réactifs et efficaces. Les membres de l’équipe étant répartis aux quatre coins du globe, ces discussions arrivent parfois à toute heure de la journée (ou de la soirée). Je suis toujours agréablement surpris du fait que des internautes acceptent de consacrer bénévolement de leur temps et ainsi faire évoluer le projet. Pour maintenir un niveau de qualité élevé, je suis cependant très exigeant avant de valider toute nouvelle collaboration. Je n’ai jamais été déçu !

Chaire Unesco RELIA : Quels sont les principaux défis auxquels vous êtes confrontés pour maintenir et développer OpenQuizzDB ?

OpenQuizzDB : Le principal défi de tous les jours est de parvenir à jongler avec la vie de famille, le travail et les exigences du quotidien, car rédiger des quiz n’est pas mon activité professionnelle principale. Je consacre énormément de temps à gérer le site, coordonner mon équipe, répondre aux questions des utilisateurs, des associations, des ASBL (associations sans but lucratif). Je dois également répondre à de nombreux e-mails et trouver de nouveaux sujets. J’essaye de faire en sorte que les engrenages continuent de tourner, visant à ce qu’OpenQuizzDB devienne une base de référence. Je suis très heureux des nombreux retours positifs et de la croissante satisfaction de nos utilisateurs.

Chaire Unesco RELIA : Pouvez-vous partager certains des retours que vous avez reçus des utilisateurs et comment ils ont impacté le projet ?

OpenQuizzDB : Parmi les startups et sociétés qui travaillent avec nous, nombre d’entre elles proposent du matériel de qualité (buzzers) ou un programme conçu par les meilleurs développeurs. C’est une chose, mais cela ne suffit pas. Il leur manque bien souvent un élément crucial pour faire tourner leurs produits : le contenu. C’est souvent là que le bât blesse. Aussi, lorsqu’ils nous découvrent, avec notre solution prête à l’emploi, destinée aux professionnels, la pression redescend. OpenQuizzDB leur fait gagner un temps précieux et libère un budget conséquent, budget qui peut très vite faire exploser la facture finale d’un projet commercial.

En conclusion, OpenQuizzDB est une ressource précieuse pour celles et ceux qui cherchent à enrichir leurs outils éducatifs avec des quiz de qualité. L’intégration de ses ressources au catalogue Florilège et la disponibilité de son extension sur le Chrome Web Store illustrent l’engagement de la plateforme à offrir des solutions pratiques et accessibles.

Pour en savoir plus et découvrir comment OpenQuizzDB peut enrichir vos projets, n’hésitez pas à explorer le site web et à essayer les nouvelles fonctionnalités disponibles via leur extension.


Liberté d’expression, indépendance

Les approches et opinions exprimées sur ce site n’engagent que la Chaire RELIA et ne reflètent pas nécessairement celles de Nantes Université et de l’UNESCO.

Licence
Licence Creative Commons

Sauf indication contraire, l’ensemble des contenus de ce site https://chaireunescorelia.univ-nantes.fr/ est mis à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution 4.0 International.


Accéder à l'intégralité du contenu

Mercredi 26 juin de 17h à 18h30, nous vous proposons de nous rejoindre sur notre premier webinaire IA et éducation #Gtnum #GenIAL.

Lien ZOOM du webinaire: https://lnkd.in/emuKAV4e.

L’objectif des webinaires #GTnum #GenIAL est de donner la parole à des enseignant·es, animateurs/animatrices, expert·es, qui expérimentent l’usage de l’IA dans un cadre éducatif, notamment avec les IA génératives et les grands modèles de langage. L’objectif est de découvrir une activité concrète ou des ressources, et de pouvoir discuter des enjeux, capacités et limites de l’IA en éducation.

Les intervenant·es de ce webinaire sont :

  • Laetitia Allegrini, professeure des écoles spécialisée à l’EREA de Haute Provence (Bevons), formatrice, groupe IA académie Aix-Marseille.

    Retour d’expérience : création de chatbot en métallerie.
    Présentation du Club IA et Médias :
    • faire découvrir aux élèves les applications des IA génératives,
    • les engager dans la création d’un magazine, “J’AI testé”, qui rassemble des articles sur ces applications après les avoir testées,
    • développer l’esprit critique à l’heure de l’IA,
    • travailler des compétences d’EMI.
  • Alexandre Castanet, Professeur de SVT, collège François Villon, Académie d’Aix-Marseille.
  • Jean-Baptiste Civet, IA-IPR de Mathématiques, Académie d’Aix-Marseille.

    AnSu est une Intelligence Artificielle (IA) générative conçue pour accompagner l’expérience d’apprentissage en classe. Le projet vise à intégrer l’IA, au sens propre comme au figuré, dans les salles de classe. Elle vise à permettre de respecter la protection des données, la personnalisation de son interface selon les besoins spécifiques des enseignant·es mais aussi des élèves, en les accompagnant notamment dans l’apprentissage du dialogue avec la machine. L’IA est utilisée également comme un outil d’apprentissage adaptatif au contexte de l’élève (par exemple, les cours spécifiques de son enseignant·e). Tout en étant soucieux du coût énergétique qu’implique généralement l’usage d’une IA. L’IA AnSu est une expérimentation pilotée par Alexandre Castanet et Jean-Baptiste Civet sous la direction de Ludovic Diana du Pôle Recherche et Développement de la DRANE PACA.
  • Paul Fermon, professeur agrégé d’histoire au lycée François Raynouard (Brignoles), Youtubeur et créateur d’une Classe Médias pilote.

    “Maîtriser le prompt à l’aide de l’IA générative d’images”. Les IA génératives d’images telles que Midjourney ou Dall-e présentent un triple intérêt pédagogique. Elles permettent de stimuler la créativité des élèves et de réfléchir à la véracité des images, mais aussi de travailler le prompt de manière accessible et ludique. Nous reviendrons sur un concours de génération d’images qui a réuni 16 établissements scolaires francophones dans 5 pays.
    Pour en savoir plus : https://lstu.fr/paul


La rediffusion du webinaire est disponible ici : https://mediaserver.univ-nantes.fr/videos/webinaire-gtnum-genial-1/.

Licence
Licence Creative Commons

Sauf indication contraire, l’ensemble des contenus de ce site https://chaireunescorelia.univ-nantes.fr/ est mis à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution 4.0 International.


Accéder à l'intégralité du contenu
certains articles mentionnés portent sur l'Intelligence Artificielle du fait du double sujet de la chaire


en attendant un flux RSS des articles de la fabrique des REL au Québec

et quelques ressources